Refondre un site web, c’est excitant.
Mais sans méthode ? C’est souvent le début des ennuis.
Pas de cap, pas d’alignement, et beaucoup (beaucoup) de perte de temps.
Comme construire un set Lego de 3 000 pièces… sans notice.
Ça peut sembler cool au début, mais très vite, c’est la galère.
Il faut un process structuré. Un process. Un vrai. Un solide. Un structurant.
Cette petite notice indispensable qui évite de finir avec les nerfs à vif !
Alors pourquoi (et comment) poser les bases d’un bon process ?
On vous dit tout juste ici👇
🎯 À quoi sert un bon process dans une refonte de site web ?
Un process, ce n’est pas juste un rétroplanning.
C’est la colonne vertébrale du projet ! Ou une boussole pour se maintenir dans la bonne direction.
Bref appelle le comme tu veux, mais ce que tu dois retenir c’est qu’il te permet :
- de garder le cap sur les objectifs,
- d’aligner les parties prenantes (équipe, prestataires, direction…),
- d’avancer efficacement,
- d’anticiper les points de friction,
- et surtout, de ne pas se perdre en chemin.
👉 Sans process, chaque modification devient un débat alors qu’avec, chaque décision a sa place dans le projet.
🛠️ Les 8 étapes clés d’une refonte de site réussie
1. Auditer l’existant
Avant de foncer tête baissée, on prend du recul et on identifie les points faibles, les forces, et surtout… les vrais besoins.:
→ Qu’est-ce qui fonctionne ?
→ Qu’est-ce qui ne fonctionne plus ?
→ Qu’attendent vraiment vos utilisateurs aujourd’hui ?
C’est à partir de là qu’on construit le projet.
💁♀️Tips
Pour les sites e-commerce, cette étape est le moment idéal de mieux comprendre sa cible.
Comment ?
En sollicitant les personnes qui travaillent au plus proche des utilisateurs du site.
Leur premier point de contact en somme : le Service Client.
Souvent grand oublié des l’audits lors des refontes de site, ils sont pourtant une source précieuse d’informations sur les besoins de la clientèle.
Prendre le temps d’interviewer l’équipe en charge du Service Client c’est s’assurer d’optimiser l’UX ensuite.
Because they care !
2. Définir les objectifs et les cibles
Refondre pour quoi ? Pour qui ? Un site vitrine ? Un outil de conversion ? Une plateforme de marque ?
C’est le moment où il faut cadrer les choses.
Sinon… on avance dans le flou.
Et c’est le meilleur moyen de se prendre les pieds dans le tapis.
Rédiger un cahier des charges est donc LE meilleur moyen de mettre carte sur table pour clarifier les objectifs, les KPI, les personas.
3. Repenser l’arborescence et les contenus
Un site performant, c’est un site bien structuré.
Alors ici, on pense navigation, architecture et messages clés.
C’est lors de cette phase qu’il est hautement recommandé de produire le contenu rédactionnel qui servira ensuite à la conception des maquettes.
La plupart des humains pensent à tort que le contenu rédactionnel peut être inséré à l’intégration ou juste avant mais ce n’est que pure erreur.
Un site web doit servir le contenu que l’on veut transmettre et non l’inverse !
(J’entends tous les Web Designers de la planète vénérer mes paroles là tout de suite)
4. Travailler l’UX
On ne vous apprend rien! Cette phase là, c’est l’expérience utilisateur.
Et l’UX ne s’improvise pas.
C’est a ce moment qu’on pense parcours, fluidité et intuitivité.
L’objectif ?
Que chaque clic ait du sens et que l’utilisateur trouve ce qu’il cherche… sans friction.
On commence par cartographier les user flows : les parcours que va emprunter l’utilisateur selon ses besoins, ses actions ou ses objectifs.
On pense aussi aux workflows internes : les enchaînements de tâches, les logiques d’interaction, les règles métier à respecter.
Puis on liste les éléments fonctionnels attendus sur le site :
→ formulaire spécifique,
→ moteur de recherche,
→ filtre produit,
→ modules dynamiques…
Bref, on réfléchit au fond avant la forme.
Viennent ensuite la conception des wireframes, ces maquettes en noir et blanc qui posent la structure de chaque page.
Le client y valide la disposition des éléments, la hiérarchie de l’info, et le contenu rédactionnel commence à prendre forme.
5. Réaliser la maquette du site
Vient ensuite l’UI (interface visuelle). On travaille la cohérence graphique, la lisibilité, l’ergonomie et la personnalité visuelle.
Bref, on colorie les wireframes !
Le design ne doit pas juste être joli : il doit être efficient pour porter vos messages et refléter votre image de marque.
6. Prototyper et tester auprès des utilisateurs
Vous avez vos maquettes ?
Avant de foncer sur l’intégration, une étape peut faire toute la différence : le prototypage.
Véritablement sous-coté car pas toujours considéré comme indispensable, il peut pourtant vous faire gagner un temps précieux — et éviter bien des maux de tête !
Avec un prototypage, les maquettes prendront vie et vous pour pourrez :
• Tester l’expérience utilisateur en conditions réelles Le prototype simule la navigation finale : clics, enchaînements, comportements… Parfait pour repérer les bugs d’UX avant de coder.
• Valider les parcours et les intentions Ce qu’on avait imaginé “fluide” l’est-il vraiment ? Un prototype permet de se projeter concrètement dans l’usage.
• Réduire les allers-retours en développement Chaque ajustement fait à l’étape du prototype est plus rapide, plus économique… et bien moins frustrant pour les devs.
• Aligner toutes les équipes Rien de tel qu’un prototype cliquable pour embarquer tout le monde dans le projet : direction, marketing, prestataires… On parle tous de la même chose.
• Faciliter les retours client (ou internes) Montrer un site en version interactive, c’est bien plus clair que des écrans statiques. Et souvent, ça évite les fameux “Ah mais je croyais que…”
Bref : prototyper, c’est anticiper.
7. Intégrer et développer
À présent, on passe du visuel au fonctionnel.
Cette phase est cruciale. On parle:
- D’intégration front-end
C’est là que les maquettes sont transformées en code HTML, CSS, JavaScript, etc. Tout doit être fidèle au design, mais aussi responsive, rapide et accessible sur tous les navigateurs.
- De développement back-end si le site comprend des fonctionnalités spécifiques.
C’est exactement à ce moment là que l’on demande au client de faire preuve de toute la patience dont il est capable.
Ayant vu les maquettes (et peut-être même le prototype) de son nouveau site, il s’est déjà bien projeté. Il se voit déjà le montrer à tout son réseau. Pourtant cette partie technique est complexe et nécessite au client d’être ultra résilient.
👷 Le saviez-vous ?
Les plateformes les plus tendances en WebDesign comme Figma, Zeplin ou Adobe XD proposent maintenant un Mode Dev (ou”Dev Mode”). Pensé pour fluidifier le passage des maquettes aux intégrateurs/développeurs le Dev Mode est un véritable pont entre le design et la technique.
8. Recetter, mettre en ligne… et suivre
Le recettage, c’est le grand final de process!
Le test ultime que l’on fait avant mise en ligne. Il permet de détecter les bugs, les erreurs d’affichage ou les oublis de contenu.
C’est une étape essentielle pour lancer un site fiable, fonctionnel et conforme aux attentes.
⏳ Moins d’imprévus. Plus de sérénité.
Vous l’aurez compris, le plus grand avantage d’un bon process est simple: il rassure tout le monde.
Il évite les allers-retours sans fin.
Il cadre les attentes.
Il donne de la visibilité.
Et surtout… il vous fait gagner du temps.
Ce process, on le teste tous les jours avec nos clients ! Vous pouvez consulter nos réalisations juste ici.
Chez HKM, on vous accompagne de A à Z, avec méthode, enthousiasme, et un sens du détail qui change tout.
Parce qu’une refonte de site, ça ne s’improvise pas — ça se pilote en toute transparence 🔥
Vous avez un projet de refonte en tête ?
Écrivez-nous, on vous invitera à boire un café pour en parler !