Le pouvoir des mots c’est aussi un sujet RSE

Groupe de neuf personnes posant de manière joyeuse et décontractée devant une façade sombre, illustrant l’ambiance dynamique et conviviale de l’équipe.

On peut écrire toutes les chartes RSE du monde… si les mots que l’entreprise utilise au quotidien abîment, crispent ou blessent, rien ne change vraiment.

Parce que oui, les mots disent tout :

  • La confiance
  • La considération
  • La place qu’on laisse aux autres
  • La façon dont on accueille les divergences.

On ne le répétera jamais assez, le langage est un acte RSE.

Et si on doutait encore de la puissance des mots, rappelons-nous ces titres vus mille fois sur les réseaux sociaux :

Tu n’es pas un bon manager si…

Ce que tu dois dire à ton enfant avant de le coucher…

Ne fais jamais ces associations alimentaires…

Pourquoi il ne faut pas faire croire au Père Noël…

Récemment, j’ai fait un truc radical, je me suis désabonnée en masse et honnêtement ? Je revis.

Comme si j’avais coupé un goutte-à-goutte invisible qui m’infusait du stress H24.

On parle beaucoup de sobriété numérique, d’éco-conception, d’IA responsable… Mais on oublie un point essentiel, le langage aussi peut polluer ou devenir durable.

Et c’est un vrai sujet RSE !

Quand on parle de mots, on ne parle pas juste de “communication”.

On parle de psychologie, de vivant.

Les mots sont capables de :

  • accélérer le rythme cardiaque
  • déclencher de la tension musculaire
  • augmenter l’anxiété
  • modeler notre perception de nous-mêmes.

Exposé à des mots négatifs répétés, notre cerveau devient plus réactif au stress, même à faible dose et au travail, c’est encore plus visible.

La culture d’entreprise est un vrai levier stratégique, elle se vit dans les mots qu’on utilise chaque jour sculptent, petit à petit, le climat social et un bien-être collectif.

Mais parfois, elle est mise à l’épreuve avec des phrases minuscules, lâchées sans y penser.

Par exemple :

“On doit”

C’est une phrase qui colle la pression comme une note de frais en retard.

Elle dit : on n’a pas le choix, dépêche-toi !

“Il faut absolument…”

C’est un appel au sprint permanent.

Environnement épuisant, bye-bye la sobriété mentale.

“C’est urgent.”

Même quand ça ne l’est pas.

Mais ça active quand même la peur de décevoir.

“Tu n’as qu’à…”

La phrase la plus rapide pour infantiliser quelqu’un.

Et pour saboter la confiance au passage.

Et ce qui est fascinant, c’est que ces phrases n’ont pas besoin d’être dites méchamment pour avoir un impact, elles installent doucement un climat et sculptent la qualité de vie au travail sans qu’on s’en rende compte.

À l’inverse, certaines phrases agissent comme des respirations, elles donnent de l’espace, de la considération, du respect.

“On avance ensemble.”

Le collectif devient un soutien, pas un poids.

“On prend le temps de bien faire.”

On remet en valeur la qualité, la précision, la sérénité.

“Merci pour ta contribution.”

Pas un “merci corporate” un vrai, celui qui reconnaît l’humain avant la tâche.

“Qu’en penses-tu ?”

La petite phrase qui transforme un monologue en collaboration.

Ce ne sont pas des phrases “sympa”, ce sont des pratiques responsables.

Elles participent à un environnement durable au même titre qu’un management éthique ou qu’une stratégie RSE cohérente.

Une communication bienveillante ce n’est ni de la naïveté ni du marketing, c’est un investissement humain et mesurable.

  • +27 % de satisfaction au travail
  • +34 % de perception d’équité (Source : Deloitte Human Capital)

Et surtout, une mauvaise formulation peut coûter cher en tensions, malentendus et climat social dégradé.

Tips : On vous a déjà parlé de bonne communication interne pour une équipe épanouie par ici.

Le but n’est pas de bannir tous les mots “difficiles”, on reste humains! Parfois on doit être clairs, précis, fermes. Le vrai défi, c’est l’intention derrière les phrases.

Chaque mot peut :

  • enfermer ou ouvrir
  • stresser ou apaiser
  • exclure ou inclure
  • blesser ou construire

Le langage est une vraie ressource et c’est peut-être l’un des leviers RSE les plus accessibles, parce qu’il commence ici, dans notre façon de nous adresser aux autres (et ne demande aucun budget) !

Alors avant de parler, avant d’écrire, avant d’envoyer ce mail un peu trop sec…

Pose toi une simple question :

👉 Est-ce que ma phrase construit ou est-ce qu’elle abîme ?

Parce qu’au fond, la transformation durable ne se joue pas seulement dans les grandes stratégies, elle se joue aussi dans les mots que nous choisissons de laisser derrière nous.

Chez HKM, on transforme les mots en impact.

Si ça résonne, écrivez-nous.

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