Souvenez-vous, en novembre 2022, nous découvrions l’IA avec ChatGPT, ce drôle de robot qui écrivait plus vite que nous (et qui le fait toujours).
On entendait qu’il allait remplacer les graphistes, les doubleurs et même parfois les humains.
Aujourd’hui, l’IA a pris une tout autre place dans notre quotidien.
Elle n’est plus un gadget ni une menace, elle est un outil de travail intégré, utile et maîtrisé (pour la plupart).
Trois ans jour pour jour ont suffi pour passer de l’expérimentation à une véritable collaboration.
2022 : quand nous découvrions l’intelligence artificielle
En 2022, nous étions nombreux à tester ChatGPT, Midjourney ou Bard (devenu Gemini depuis), sans trop savoir ce que cela allait donner.
Nous nous posions mille questions : “Et si l’IA faisait notre travail à notre place ?” ou “Et si c’était juste un effet de mode ?”.
Les résultats étaient souvent décevants. Les visuels générés par IA affichaient des personnages à huit doigts, des têtes déformées ou encore des sourires figés.
Les textes étaient calibrés : bien écrits mais plats, sans ton, sans âme et se ressemblaient tous.
Et surtout, nous ne savions pas encore comment bien dialoguer avec l’agent conversationnel.
Nos prompts ressemblaient davantage à des phrases sans contexte qu’à de vrais briefs :
« Explique-moi les réseaux sociaux. »
« Écris-moi un mail pour vendre nos services. »
Mais cette phase d’expérimentation a eu un mérite essentiel : elle nous a permis de comprendre comment ces outils fonctionnaient, à saisir leurs limites et à mieux identifier comment ils pouvaient nous aider.
2025 : l’IA devient un vrai partenaire de travail
Trois ans plus tard, nous avons appris à trouver le bon rythme avec l’IA. Elle ne nous a pas remplacé, elle travaille avec nous.
Nous ne lui demandons plus de “faire à notre place”, mais de nous aider à aller plus vite sur certaines tâches.
Et surtout, les outils se sont affinés :
- Les visuels sont plus crédibles, les personnages ont enfin cinq doigts 😉 (la plupart du temps).
- Les textes sont plus justes, plus structurés, plus cohérents avec notre propre ton.
- Et surtout, nous savons briefer l’IA comme un collaborateur (retrouvez mon article comment rédiger un bon prompt pour en savoir plus) : en lui donnant du contexte et des objectifs précis.
Là où nous allions à tâtons, nous sommes désormais plus sûrs de nous et nous avons appris à garder la main.
Ce que nous avons vraiment gagné
Travailler avec l’IA ne se résume pas à produire plus vite.
Elle permet de mieux utiliser notre énergie et nos idées sans remplacer nos cerveaux. Elle nous a permis de :
- Optimiser notre temps, pour nous concentrer sur des tâches de fond : la stratégie, la créativité et la cohérence.
- Clarifier nos idées, en nous aidant à mieux structurer et reformuler nos messages.
- Stimuler notre créativité, en déléguant certaines tâches, nous libérons de l’espace pour imaginer autrement.
Au-delà des gains de productivité, c’est aussi notre façon de créer qui a évolué. Nous avons appris à utiliser l’IA comme un outil et pas comme le prolongement de nous-même.
Exemple frappant de l’évolution de l’IA avec Will Smith

Une nouvelle maturité
En trois ans, nous avons appris à vivre avec l’IA au quotidien.
Nous savons qu’elle n’est pas parfaite, elle se trompe encore, mais nous avons compris comment l’encadrer, la guider et la corriger.
Nous avons appris à lui faire une place dans notre travail, sans lui céder la nôtre.
L’époque de la méfiance a laissé place à celle de la maîtrise. Désormais, nous ne nous demandons plus “si” nous devons utiliser l’IA, mais “comment” nous pouvons l’utiliser mieux.
✍️ Le mot de Julie, notre cheffe de projet multimédia
“Aujourd’hui l’IA est très performante pour du développement web, analyser des bugs, de la syntaxe, bref tout ce qui nous prendrait des heures à fixer. À sa sortie, le code n’avait ni queue ni tête et passait par des moyens détournés pour une fonction simple.”
En conclusion
L’intelligence artificielle a évolué mais nous aussi.
Nous avons appris à collaborer avec elle, à en tirer le meilleur, sans perdre ce qui fait notre valeur : notre intuition, notre sens du contexte et notre créativité.
Et chez HKM, cette évolution s’est aussi faite pas à pas, avec curiosité et un peu de recul.
Nous avons appris à apprivoiser l’IA avec des formations, à l’intégrer dans nos processus, en gardant ce qui fait notre singularité et notre expertise.